La décadanse

INFERNO SAFARI

Fonderie Kugler

Vous croyez qu'il est possible de naître en Enfer?
J'y suis. Et je ne me souviens de rien d'autre.
Lucie Eidenbenz: danseuse-décapiteuse
Alexandra Bellon: moissonneuse-batteuse

Lucie Eidenbenz développe un langage chorégraphique et performatif, avec une approche qui pose la question du public, du contexte, et des interactions entre des questions d'ordre à la fois sociales, politiques et artistiques. En 2005, elle suit la formation pour artiste chorégraphique Exerce dirigée par Mathilde Monnier au CCN de Montpellier. Après des études en sciences sociales à l'Université de Lausanne, elle est boursière à Danceweb, Impulstanz Festival Vienna, puis suit la formation Transforme dirigée à Paris.
Ses pièces Traum Project (2010), Animals are like water in water (2011),The Boiling Point (2011), Last Plays (2014) et Tschägg (2015) tournent en Suisse et en Europe dans divers contextes, tels que le théâtre de l’Usine, le Festival Archipel (CH), Xplore Dance Festival Bucharest (RO), le Festival Il faut brûler pour briller (FR), Festival Insoliti (IT), Festival la Becquée (FR), Festival, Amplitudes, Zeughaus Brig, Fabriktheater Zürich (CH), La Gaîté Lyrique (Paris), Tanzhaus Zürich, Tanzfaktor Interregio (CH), Festival de la Cité (CH), Dock11 Berlin (DE), La Briqueterie, Paris; Klap Maison pour la danse, Marseille, L'Hexagone Scène Nationale de Meylan (FR), etc.
En 2015, TSCHÄGG reçoit la mention spéciale du jury au Concours Reconnaissance.
En tant qu'interprète elle travaille avec Laura Kalauz, Marco Berrettini, Maya Boesch, Luna Paese, Superamas, Yan Duyvendak et Olivier Dubois.
Elle fait partie du réseau d'artistes Sweet&Tender Collaborations, dont elle est curatrice de l'édition 2012 à la Dampfzentrale à Berne. www.fortheendoftheworld.wordpress.com
Diplômée en 2016 à la faculté de Sciences Po Paris où elle obtient le Master d' Expérimentation en Arts et Politique (SPEAP), dirigé par Bruno Latour. Elle réalise dans ce cadre le travail Hospitalités.
Elle participe en 2016 au séminaire "Art&Dissent, Negociating Space" à la ZHDK, Zürich, puis au séminaire en Avignon organisé par Pro Helvetia en 2017.
Elle chorégraphie la performance "Rebirth", avec 27 enfants au Palais des Nations Unies, Genève, pour la journée mondiale contre le travail des enfants, le 12 juin 2017.

Alexandra Bellon a commencé l’étude des percussions à l’âge de 6 ans et quelques années plus tard celle de la batterie au sein du Conservatoire municipal de Maizières-les-Metz. Elle obtient dans ces deux disciplines le 1er prix de la ville en 2002 et 2003 avec les félicitations du jury. En 2003, elle présente le concours du diplôme d’excellence en percussions et obtient le 1er prix avec les félicitations du jury.
La même année elle intègre l’École Nationale de Musique de Créteil. En 2006, elle finalise son Diplôme d’Études Musicales de percussions avec mention très bien et le complète d’un diplôme de perfectionnement. Diplomée d’un bachelor en musique en 2011, d’un Master de pédagogie en 2013 à la Haute École de Musique de Genève.
Musicienne dans différents orchestres (titulaire à l’Orchestre du «Verbier Festival», supplémentaire dans de nombreux orchestres : de Liège, de la Suisse Romande, de l’Opéra de Lyon), elle participe à des concerts, des tournées et des enregistrements de disques et télévisuels. Elle est particulièrement impliquée dans le festival de Verbier, dans lequel elle a joué sous la baguette de chefs d’orchestre de renom tels que Kurt Masur, Charles Dutoit, Yuri Temirkanov, Valery Gergiev ou encore Daniel Harding que ce soit à l’Orchestre du Verbier Festival ou dans l’orchestre de chambre de ce même festival.
Parallèlement à ses activités autours de l’Orchestre, elle enseigne les percussions et la batterie au sein de différents conservatoires en France et en Suisse. Passionnée de musique de chambre et de rencontres artistiques pluridisciplinaires, elle est également membre de l’Association «Eklekto» Geneva Percussion Center, d’un ensemble a géométrie variable « Electron libre », de l’ensemble de musique contemporaine «Car de thon» (improvisation, et performances pluridisciplinaires) de la «compagnie Attá» (danse contemporaine et percussions), du groupe folk “Eyrinn’s tale”.
21:30 – 22:30
Chapeau à la fin
Signaler une erreur Ajouté par Fonderie Kugler le 8 octobre 2017