La décadanse

AbSTRAL compost -dans LAMBDA - 2ème édition - Art, normes et folie

La Reliure - Atelier CENC
1er étage

AbsTRAL compost - Besoin modeste assiette plate

« Besoin modeste assiette plate » est une création musicale et textuelle, un monologue-spectacle en musique, construit autour des textes de Samuel Ernest Daiber, interné pendant de longues années dans plusieurs établissements psychiatriques de la Suisse Romande, principalement à Perreux dans le Canton de Neuchâtel.

C’est un projet initié et mis en place par AbSTRAL compost, très influencé par les textes de Samuel Ernest Daiber, tant au niveau de leur contenu-message, que de leurs particularités linguistiques et sonores.


Les textes en question font ainsi preuve d'une créativité formidable et d’une extraordinaire richesse linguistique. Ils regorgent de références folkloriques et traditionnelles, emprunts des lieux et des ambiances où a évolué le sujet. Il s’agit d’un langage nouveau et original, à la syntaxe mystérieuse, mélange de dialectes romands et alémaniques, constitué de mots-valises extravagants, d’associations d’idées surprenantes et d'une vocalité insolite provoquée par la dysorthographie et les néologismes, où surgit une poésie libre, crue, métaphorique, revendicatrice d’une certaine condition ; celle de l’enfermement, de l’isolement, du jugement.

Un appel, un besoin d’expression. Le message est clair, le texte parle de lui-même.

Le langage devient surprise, invention, tentative d'évasion. Au-delà même du sens qu'on tente de lui donner. A l'encontre des valeurs inculquées. A l'encontre de la notion de normalité.



Provoquer résonance(s). Questionner la folie. Questionner l’enfermement, l’isolement, le jugement. Notion(s) ; limite(s).

Au sein même de la société qui marginalise celui ou celle qui dérange. Être porteurs, dans notre société standardisée, du vertige qui nous fonde.

"Je ne veux pas que l'on me conduise, que l'on m'enfermeture de nouveau, en, dans un hospice. Je ne veux pas. On est pas chez soi.

Et le temps fuit effrayamment.

Et je ne veux pas que l'on me rature de la circulatut, circulation que tous, toutes, tout on droit."


Dans le cadre du festival
Lambda" du 21 au 24 septembre pour se questionner, se baigner, s'immerger dans un tourbillon artistique autour des normes et de la folie
/ Expositions / musique / théâtre, projections / installations /

Entrée prix libre

www.collectiflambda.com pour + d'info!
Signaler une erreur Ajouté par mlyfan le 16 septembre 2017