La décadanse

MACBETH de William Shakespeare / mise en scène Valentin Rossier

Texte : William Shakespeare
Traduction : Jean-Michel Déprats
Adaptation et mise en scène : Valentin Rossier
Distribution : Edwige Baily, Barbara Baker, Claire Bodson, Maxime Anselin, François Nadin, Valentin Rossier, Gilles Tschudi
Scénographie : Jean-Marc Humm
Lumières : Jonas Bühler
Musique : Andrès Garcia
Costumes : Nathalie Matriciani
Maquillage : Katrine Zingg
Assistante à la mise en scène : Barbara Baker
Administration : Didier Nkebereza
Coproduction : Théâtre de l’Orangerie (Genève), New Helvetic Shakespeare Company (Genève), Théâtre Le Public (Bruxelles)
Soutiens: Ville de Genève - Département de la culture et du sport, Fonds d’encouragement à l'emploi des intermittents genevois, Fondation Leenaards, Fonds mécénat des SIG

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En coproduction avec le Théâtre Le Public de Bruxelles, Valentin Rossier présente Macbeth, œuvre majeure de William Shakespeare, interprétée par sept comédiens suisses et belges. Le château de Dunsinane laisse place au décor feutré et à l’espace confiné d’une chambre d’hôtel des années 50, accessible uniquement par ascenseur, présageant une inexorable descente aux enfers. Cette proposition oppressante de huis clos accentue la claustration, le conflit intérieur et le développement de la pensée meurtrière de Macbeth.

Parfois surnommée par superstition « la pièce écossaise », cette tragédie relate l’histoire de Macbeth, guerrier cruel et redoutable, mais unanimement respecté, ayant réussi, aux côtés de son compagnon de combat, Banquo, à faire fuir l’ennemi hors du Royaume d’Ecosse. Sur le chemin victorieux du retour, trois sorcières prédisent à Macbeth qu’il sera duc de Cawdor, puis roi. Quelque temps plus tard, il apprend qu’il est effectivement nommé duc de Cawdor. Les prophéties des sorcières lui reviennent à l’esprit et son désir d’être couronné devient obsessionnel. Son ambition prend le dessus aux dépens de son allégeance et, poussé par sa femme avide de pouvoir, Lady Macbeth, il commet le premier crime d’une longue série, sombrant alors inéluctablement dans la folie. A la frontière du rationnel et de l’irrationnel, entre hallucinations et créatures maléfiques, comme Hécate, sorcières et spectres, Shakespeare fait de Macbeth l’œuvre de référence élisabéthaine du désordre et du chaos, idéalisant le triomphe du bien sur le mal.
20:00 – 22:00
Plein tarif : CHF 30.- AVS / AI / Chômeurs : CHF 20.- -20ans / Etudiants / Professionnels : CHF15.-
http://www.migroslabilletterie.ch/spectacle?id_spectacle=3950
Signaler une erreur Ajouté par garance le 2 juin 2017