LA MORT DE LOUIS XIV - ALBERT SERRA
Spoutnik
- 11, rue de la Coulouvrenière (Jonction) - Genève
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(FRANCE, ESPAGNE, PORTUGAL, 2015, 115’, COUL., DCP, VO FRANÇAIS)
En Août 1715, le Roi Louis XIV se plaint de douleurs à la jambe gauche. C’est le début d’une lente agonie qui le portera à la mort suite à une gangrène. Les médecins, plus au moins charlatans, les valets, et les conseillers se recueillent sur son lit de mort.
Avec ce quatrième long métrage, le cinéaste catalan Albert Serra, se confronte à un nouveau grand mythe occidental - après Casanova et Dracula dans « Histoire de ma Mort » (Léopard d’or en 2013) - et, coup de génie, demande au mythe vivant du cinéma français Jean-Pierre Léaud de l'interpréter. La mise en scène de “La mort de Louis XIV” revient à l'expérience intime et humaine du Roi Soleil lors de sa dernière heure. Ce ne sont pas les fastes que l’on aperçoit mais son visage souffrant et émacié, sa perruque grisâtre et désordonnée. Dans le clair obscur du huis clos se succèdent des tableaux de cours, des natures mortes, le rouge domine et vibre, des odeurs même émanent du champ, le temps est suspendu. Film d’une très grande maîtrise, il est à nos yeux le chef d’oeuvre d’Albert Serra à l’heure actuelle.
En Août 1715, le Roi Louis XIV se plaint de douleurs à la jambe gauche. C’est le début d’une lente agonie qui le portera à la mort suite à une gangrène. Les médecins, plus au moins charlatans, les valets, et les conseillers se recueillent sur son lit de mort.
Avec ce quatrième long métrage, le cinéaste catalan Albert Serra, se confronte à un nouveau grand mythe occidental - après Casanova et Dracula dans « Histoire de ma Mort » (Léopard d’or en 2013) - et, coup de génie, demande au mythe vivant du cinéma français Jean-Pierre Léaud de l'interpréter. La mise en scène de “La mort de Louis XIV” revient à l'expérience intime et humaine du Roi Soleil lors de sa dernière heure. Ce ne sont pas les fastes que l’on aperçoit mais son visage souffrant et émacié, sa perruque grisâtre et désordonnée. Dans le clair obscur du huis clos se succèdent des tableaux de cours, des natures mortes, le rouge domine et vibre, des odeurs même émanent du champ, le temps est suspendu. Film d’une très grande maîtrise, il est à nos yeux le chef d’oeuvre d’Albert Serra à l’heure actuelle.
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20:30 |
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| normal 12.- / réduit 8.- / membre 7.- / enfant 5.- / 20ans20francs 5.- | |
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par Cinéma Spoutnik le 6 mai 2017