La décadanse

FESTIVAL ARCHIPEL / Corrosions électroniques

Alhambra

Deux œuvres monumentales pour ce concert réunissant de façon inédite le jeune ensemble israélo-helvétique Nikel, et le Nouvel Ensemble Contemporain de La Chaux-de-Fonds.

Bhakti est une pièce mystique d'un Jonathan Harvey converti au Bouddhisme. C'est aussi un modèle de transcendance et de sophistication technologique. Jamais on n'avait été aussi loin dans la réinvention de l'écriture instrumentale sous la pression de son augmentation électronique. Philippe Hurel s'est lui aussi donné pour but de réinventer l'écriture musicale. Il est le maître de la synthèse des deux principaux courants d'après-guerre : le sérialisme et sa conscience du langage, le spectralisme et sa sensibilité au son. À cela s'ajoute, et s'entend, son amour du jazz comme énergie propre à dynamiter la forme, corrompre le timbre.

Jonathan Harvey (Royaume-Uni, 1939)
Bhakti (1982)

Philippe Hurel (France, 1955)
Global corrosion (2015)
pour saxophone, guitare électrique, percussion et piano

Nouvel Ensemble Contemporain
Lorraine Vaillancourt, direction
Ensemble Nikel
Signaler une erreur Ajouté par Festival Archipel le 6 février 2017