La décadanse

Bérénice / Racine / Didier Nkebereza

Texte : Racine
Mise en scène : Didier Nkebereza
Distribution : Camille Giacobino, Frédéric Landenberg, David Marchetto, Matteo Zimmermann, Jacques Maeder, Hélène Hudovernik
Scénographie et costumes : Lothar Hüttling
Lumières : Jonas Bühler
Lumières et technique: François Béraud
Musique: Andrès Garcia
Régie son: Loane Ruga
Stagiaire en production et dramaturgie : Lou Ciszewski
Stagiaire en mise en scène: Boris Kenov
Dramaturgie et médiation culturelle : Stéphane Mitchell
Administration : Roland Gerber
Coproduction : Compagnie Classique / Théâtre de l’Orangerie

Avec le soutien de : Ville de Genève, Etat de Genève, Fondation Leenaards, Fonds Intermittents, Activités culturelles de l'UNIGE

En 1670, Racine a trente ans, Corneille en a septante. Le premier, déjà auteur d’Andromaque et de Britannicus, a le vent en poupe, l’autre a fait son temps. Ils montent tous les deux, à la même période, une pièce sur les amours de l’empereur romain Titus et de la reine de Palestine. Celle de Racine, nommée Bérénice, une tragédie en cinq actes, est présentée pour la première fois à l’Hôtel de Bourgogne à Paris une semaine avant celle de Corneille, Tite et Bérénice, au Théâtre du Palais-Royal. L’œuvre racinienne obtient un succès fulgurant faisant ombrage à celle de son rival. L’histoire même de la création de cette tragédie rappelle le temps où les grands auteurs rivalisaient pour s’attirer les éloges de Louis XIV et du public. Après Iphigénie en 2014 et Horace en 2015, Didier Nkebereza continue avec Bérénice son exploration des classiques et aborde son auteur phare entouré de ses fidèles collaborateurs.

Après cinq ans de vie commune, Titus, devenu empereur à la mort de son père Vespasien, s’apprête à renoncer à Bérénice et à la renvoyer de Rome, faisant passer les exigences du sénat avant ses propres sentiments, forcé de sacrifier son amour à son ambition. En effet, il n’est pas imaginable qu’un empereur romain épouse une reine étrangère. N’ayant pas le courage d’annoncer lui-même la nouvelle, il charge son meilleur ami Antiochus, roi de Comagène, secrètement épris de la belle, de le faire à sa place. La tristesse, le désespoir et les regrets mais aussi la force d’âme de chacun d’eux sont décrits avec beaucoup d’intensité. Les thèmes de l’amour absolu, du renoncement, tout comme le fait qu’aucune goutte de sang ne soit versée, font de Bérénice une œuvre incontournable et atypique.
20:00 – 21:30
Plein tarif : CHF 30.- AVS / AI / Chômeurs : CHF 20.- -20ans / Etudiants / Professionnels : CHF15.
Signaler une erreur Ajouté par garance le 2 septembre 2016