Qui n'aime pas Bérénice ?
Maison de Rousseau et de la Littérature
- Grand-Rue 40 (Centre) - Genève
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Rencontre entre Nathalie Azoulai, auteur de "Titus n'aimait pas Bérénice" (Prix Médicis 2015), et Didier Nkebereza, metteur en scène de "Bérénice" de Racine au Théâtre de l'Orangerie.
En 1670, Racine présente la première de Bérénice, tragédie en cinq actes racontant les amours finissantes de Titus, devenu empereur, et Bérénice, reine de Palestine qu’il n’est pas imaginable qu’un empereur romain puisse épouser. Titus est donc contraint de renoncer à son amour, de faire passer les exigences du sénat avant ses propres sentiments, et de quitter Bérénice. A la même époque, Corneille, rival et aîné de Racine, monte une pièce sur le même sujet en mettant l’accent sur les faits historiques, mais c’est le Bérénice de Racine qui s’imposera, remportant un succès fulgurant.
Pour évoquer les héritages de cette tragédie, la MRL invite Didier Nkebereza, qui, après Iphigénie en 2014 et Horace en 2015, continue son exploration des classiques en mettant en scène Bérénice de Racine au Théâtre de l’Orangerie du 13 au 29 septembre 2016. A ses côtés, la romancière Nathalie Azoulai, lauréate du prix Médicis pour Titus n’aimait pas Bérénice (éditions P.O.L, 2015), présentera la démarche romanesque qui a présidé à l’écriture de ce livre:
«Quand on parle d’amour en France, Racine arrive toujours dans la conversation, à un moment ou à un autre, surtout quand il est question de chagrin, d’abandon. […] Nathalie Azoulai a eu envie d’aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue.»
(Présentation de Titus n’aimait pas Bérénice par l’éditeur)
Entrée: 10.- / 8.-
Apéritif à l’issue de la rencontre
Réservation conseillée: info(at)m-r-l.ch ou au +41 22 310 10 28
En 1670, Racine présente la première de Bérénice, tragédie en cinq actes racontant les amours finissantes de Titus, devenu empereur, et Bérénice, reine de Palestine qu’il n’est pas imaginable qu’un empereur romain puisse épouser. Titus est donc contraint de renoncer à son amour, de faire passer les exigences du sénat avant ses propres sentiments, et de quitter Bérénice. A la même époque, Corneille, rival et aîné de Racine, monte une pièce sur le même sujet en mettant l’accent sur les faits historiques, mais c’est le Bérénice de Racine qui s’imposera, remportant un succès fulgurant.
Pour évoquer les héritages de cette tragédie, la MRL invite Didier Nkebereza, qui, après Iphigénie en 2014 et Horace en 2015, continue son exploration des classiques en mettant en scène Bérénice de Racine au Théâtre de l’Orangerie du 13 au 29 septembre 2016. A ses côtés, la romancière Nathalie Azoulai, lauréate du prix Médicis pour Titus n’aimait pas Bérénice (éditions P.O.L, 2015), présentera la démarche romanesque qui a présidé à l’écriture de ce livre:
«Quand on parle d’amour en France, Racine arrive toujours dans la conversation, à un moment ou à un autre, surtout quand il est question de chagrin, d’abandon. […] Nathalie Azoulai a eu envie d’aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue.»
(Présentation de Titus n’aimait pas Bérénice par l’éditeur)
Entrée: 10.- / 8.-
Apéritif à l’issue de la rencontre
Réservation conseillée: info(at)m-r-l.ch ou au +41 22 310 10 28
- m-r-l.ch
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20:00 |
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par Maison de Rousseau et de la littérature le 3 juin 2016