IRENE GIL / REMEMBERING THE FUTURE
Espace Cheminée Nord - Usine Kugler
- 4 bis rue de la Truite (Jonction) - Genève
-
Voir sur le plan
- www.usinekugler.ch/les-associations/cheminee-nord
2.02 – 13.03.2016
Vernissage le vendredi 26 février à 19h
avec «a concrete» performance
Finissage le dimanche 13 mars à 15h
Horaires:
jeudi et vendredi 17h 30 – 20h
samedi et dimanche 14h – 18h
Une archive mobile
54 strates d’une ville condensée
Quelques jours avant sa démolition, la dernière peau d’un bâtiment de DongTai Road (marché antique) imprime sa façade sur 54 fragments de tissu.
À partir d’une documentation sur le lieu et de la transformation d’une mémoire en sculpture, dessin et écriture, un objet mobile est créé puis réintroduit dans l’espace public pour confronter la ville à elle-même.
Cela donne naissance à un point de rencontre où les citoyens plongent dans un dialogue entre intimité et relation antithétique à la ville, intérieur et extérieur, création et destruction, imagination et réalité, unicité de l’instant et fractales du temps qui passe.
Le projet est inspiré des idées de Gordon Matta-Clark’s sur la recherche d’un dialogue entre art et architecture. L’entité urbaine, condensée dans son ultime essence, sublime le paysage quotidien de Shanghai en de multiples points de rencontre, en une réinterprétation de la magie qui émane de cette incessante résurection des constructions urbaines.
Alors que Matta-Clark s’intéressait surtout aux strates de surfaces pour dévoiler les intérieurs, l’attention est ici portée sur la création d’une archive de textures portant 54 fragments d’histoire de la ville. Une archive que visitent ses propres habitants.
Si les fragments de mémoire et leurs mouvements à travers la ville se réfèrent tant au passé qu’au présent, alors le cercle temporel peut se refermer dans un livre. Il contient 54 traces de futurs imaginés et de traces du passé superposés. Actions utopiques, paysages imaginaires et architectures dessinent les images de points de rencontre réinventés. De la même manière que les sinogrammes se combinent pour donner naissance à de nouvelles significations, la supperpositions des strates donne naissance à de nouvelles réalités. L’espace d’interaction mobile permet au citoyen de réfléchir et d’échanger des idées sur les changements dans la ville. C’est un espace pour assimiler ou humaniser et affronter le passé dans le but de comprendre l’avenir.
Irene Gil
Vernissage le vendredi 26 février à 19h
avec «a concrete» performance
Finissage le dimanche 13 mars à 15h
Horaires:
jeudi et vendredi 17h 30 – 20h
samedi et dimanche 14h – 18h
Une archive mobile
54 strates d’une ville condensée
Quelques jours avant sa démolition, la dernière peau d’un bâtiment de DongTai Road (marché antique) imprime sa façade sur 54 fragments de tissu.
À partir d’une documentation sur le lieu et de la transformation d’une mémoire en sculpture, dessin et écriture, un objet mobile est créé puis réintroduit dans l’espace public pour confronter la ville à elle-même.
Cela donne naissance à un point de rencontre où les citoyens plongent dans un dialogue entre intimité et relation antithétique à la ville, intérieur et extérieur, création et destruction, imagination et réalité, unicité de l’instant et fractales du temps qui passe.
Le projet est inspiré des idées de Gordon Matta-Clark’s sur la recherche d’un dialogue entre art et architecture. L’entité urbaine, condensée dans son ultime essence, sublime le paysage quotidien de Shanghai en de multiples points de rencontre, en une réinterprétation de la magie qui émane de cette incessante résurection des constructions urbaines.
Alors que Matta-Clark s’intéressait surtout aux strates de surfaces pour dévoiler les intérieurs, l’attention est ici portée sur la création d’une archive de textures portant 54 fragments d’histoire de la ville. Une archive que visitent ses propres habitants.
Si les fragments de mémoire et leurs mouvements à travers la ville se réfèrent tant au passé qu’au présent, alors le cercle temporel peut se refermer dans un livre. Il contient 54 traces de futurs imaginés et de traces du passé superposés. Actions utopiques, paysages imaginaires et architectures dessinent les images de points de rencontre réinventés. De la même manière que les sinogrammes se combinent pour donner naissance à de nouvelles significations, la supperpositions des strates donne naissance à de nouvelles réalités. L’espace d’interaction mobile permet au citoyen de réfléchir et d’échanger des idées sur les changements dans la ville. C’est un espace pour assimiler ou humaniser et affronter le passé dans le but de comprendre l’avenir.
Irene Gil
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14:00 – 18:00 |
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par ruffola le 23 février 2016