𝐒𝐎𝐔𝐒 𝐋𝐄 𝐂𝐈𝐄𝐋 𝐃𝐄 𝐊𝐎𝐔𝐓𝐀𝐈̈𝐒𝐒𝐈 𝐝𝐞 𝐀𝐥𝐞𝐤𝐬𝐚𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐊𝐨𝐛𝐞𝐫𝐢𝐝𝐳𝐞
Spoutnik
- 11, rue de la Coulouvrenière (Jonction) - Genève
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𝐒𝐎𝐔𝐒 𝐋𝐄 𝐂𝐈𝐄𝐋 𝐃𝐄 𝐊𝐎𝐔𝐓𝐀𝐈̈𝐒𝐒𝐈, 𝐀𝐥𝐞𝐤𝐬𝐚𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐊𝐨𝐛𝐞𝐫𝐢𝐝𝐳𝐞, 𝐀𝐥𝐥𝐞𝐦𝐚𝐠𝐧𝐞, 𝐆𝐞́𝐨𝐫𝐠𝐢𝐞, 𝟐𝟎𝟐𝟏, 𝟏𝟓𝟎’, 𝐕𝐨, 𝐬𝐨𝐮𝐬-𝐭𝐢𝐭𝐫𝐞́ 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬
« Film d’amour fantastique et mosaïque urbaine, 𝑆𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝐾𝑜𝑢𝑡𝑎𝑖̈𝑠𝑠𝑖 commence par jeter un sort à ses personnages principaux, deux amoureux condamnés à ne pas se reconnaître, et se termine, après bien des détours, en rompant cette malédiction par les mêmes moyens exactement : les moyens du cinéma. En dire plus serait trop en dire. Il se trouve que le cinéma, comme tout autre type de magie, n’existe qu’à avoir de tels effets réels sur le monde qu’il se permet de capter. C’est l’un des secrets étranges dont Koberidze semble avoir une connaissance précieuse, une connaissance matérielle. Sans ce secret et quelques autres, son film ne serait peut-être qu’une agréable promenade à travers les images d’une ville, reliée comme toutes les autres au cosmos par la conscience poétique de l’auteur, au prétexte d’un conte surnaturel. En plus d’être un grand film sur le football comme art populaire, manifeste et double idéal d’un cinéma qui reste à faire. Ce serait déjà quelque chose. Autre chose a encore lieu dans ce film, à partir de micro-évènements de narration et de perception, qui tournent autour de la fausse reconnaissance, de la séparation et des retrouvailles : événements ayant lieu sans cesse sur le plan du film lui-même, de sa forme ou de son montage, entre ses éléments visuels et sonores, tout autant que dans l’histoire d’amour empêchée qu’il destine à ses personnages.» Luc Chessel, Libération
« Film d’amour fantastique et mosaïque urbaine, 𝑆𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝐾𝑜𝑢𝑡𝑎𝑖̈𝑠𝑠𝑖 commence par jeter un sort à ses personnages principaux, deux amoureux condamnés à ne pas se reconnaître, et se termine, après bien des détours, en rompant cette malédiction par les mêmes moyens exactement : les moyens du cinéma. En dire plus serait trop en dire. Il se trouve que le cinéma, comme tout autre type de magie, n’existe qu’à avoir de tels effets réels sur le monde qu’il se permet de capter. C’est l’un des secrets étranges dont Koberidze semble avoir une connaissance précieuse, une connaissance matérielle. Sans ce secret et quelques autres, son film ne serait peut-être qu’une agréable promenade à travers les images d’une ville, reliée comme toutes les autres au cosmos par la conscience poétique de l’auteur, au prétexte d’un conte surnaturel. En plus d’être un grand film sur le football comme art populaire, manifeste et double idéal d’un cinéma qui reste à faire. Ce serait déjà quelque chose. Autre chose a encore lieu dans ce film, à partir de micro-évènements de narration et de perception, qui tournent autour de la fausse reconnaissance, de la séparation et des retrouvailles : événements ayant lieu sans cesse sur le plan du film lui-même, de sa forme ou de son montage, entre ses éléments visuels et sonores, tout autant que dans l’histoire d’amour empêchée qu’il destine à ses personnages.» Luc Chessel, Libération
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par Cinéma Spoutnik le 14 mars 2022