La décadanse

La seconde surprise de l'amour - Marivaux / Valentin Rossier

Texte Pierre de Marivaux
Mise en scène Valentin Rossier
Distribution Marie Druc, Anna Pieri, Pierre Banderet,
Paulo Dos Santos, José Lillo, Valentin Rossier
Décors Jean-Marc Humm
Lumières Jonas Bühler
Costumes Nathalie Matriciani
Administration Didier Nkebereza

Coproduction : Helvetic Shakespeare Company / Théâtre de l’Orangerie (2014)

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25 au 29 août

Après sa création au Théâtre de l’Orangerie en 2014 et une tournée remarquée l’automne dernier en Suisse romande et en France voisine, La seconde surprise de l’amour, mise en scène par Valentin Rossier, vous sera proposée sous la forme de cinq séances de rattrapage avant de mettre le cap sur le Théâtre Le Public de Bruxelles pour un mois de représentations. La seconde surprise de l’amour est une comédie en trois actes et en prose. Contrairement à la première Surprise, les personnages et les artifices de la comédie italienne en sont absents. Le seul masque est celui du verbe, du bel esprit qui séduit et qui protège, et celui de l’orgueil qui empêche d’avouer un intense besoin d’aimer et d’être aimé. La Marquise, son entourage, sa domesticité ainsi que le chevalier, tous au fond cherchent l’amour. On se délecte de leurs soupirs, de leur art de la dissimulation, de leur amour-propre et de leurs efforts pour sauver les apparences. Marivaux est décidément un moderne !

Le Temps, Marie-Pierre Genecand, juin 2014 :
« Le 31 décembre 1727, soir de première à la Comédie-Française, Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux dédie sa Seconde Surprise de l’amour à son ‘Altesse sérénissime Madame la Duchesse du Maine’ et multiplie remerciements et compliments pour se hisser à la hauteur de l’honneur. C’est la règle. Près de trois cents ans plus tard, à Genève, Valentin Rossier supprime les flatteries pour ne garder que le coeur de la comédie, une ligne fine, en équilibre précaire entre le drôle et l’amer. Et surtout, le directeur de l’Orangerie a l’excellente idée de confier le rôle de la marquise à Marie Druc, comédienne dont la rigueur extérieure dissimule un trésor de sensibilité. »

Tribune de Genève, Katia Berger, juin 2014 :
« Fort d’une étude plus qu’attentive des moeurs érotiques depuis qu’il a mis en scène Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee, puis La Ronde de Schnitzler, Rossier applique à Marivaux une forme tout ce qu’il y a d’épuré. Celle-ci repose sur trois ingrédients essentiels : des comédiens frétillants, un rythme qui fait claquer les dialogues et, surtout, un sens de la psychologie dans sa part éternelle, de Louis XVI à Internet. »

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Signaler une erreur Ajouté par garance le 15 juin 2015