Karkwa, Chewy
Le Rez - Usine
- 4, place des Volontaires (Jonction) - Genève
-
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- www.usine.ch kalvingrad.com
ptrnet.ch
Karkwa (can) pop rock
Chewy (ch) rock
"En 1998, Louis-Jean Cormier (guitare et chant), Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions et voix) fondent Karkwa. Et se fédèrent autour d’un rock exigeant qui, déjà, va voir ailleurs. En 2003, premier album, « Le Pensionnat des Établis ». Succès critique au pays. En 2005, « Les Tremblements s‘immobilisent » lui succède, et ça bouge, question récompenses: trois Félix, dont celui de la chanson. C’est le moment de dire que ces jeunes gens sonnent comme du Godspeed You! Black Emperor acoustique produit par Gérard Manset.
En 2008, ils soufflent leurs dix bougies avec « Le Volume du Vent », disque influencé par Steve Reich et Philip Glass. Suit une avalanche de prix, par chez eux. En Europe, pas grand-chose. Jusqu’à ces « Chemins de Verre », en partie enregistré à Paris, qui remporte le Prix Polaris (meilleur album de l’année au Canada) en 2010: les premiers francophones à obtenir ce sésame succèdent à Patrick Watson et Caribou. Le disque nous parvient enfin de ce côté-ci de l’Atlantique.
On y trouve disséminés, selon les interprétations, du Arcade Fire coaché par le père Fouras pour partir à l’aventure sous la pluie; du Bon Iver sous un soleil d’été, pour les fans d’amour estival bancal; du Radiohead plus lyrique que jamais, période « Ok Computer ». Karkwa s’affirme avec ce disque comme l’un des groupes francophones les plus intenses du moment, et leur retour à Genève s’annonce comme un des événements de ce mois.
Dans la saga du rock romand, il y a eu un avant et un après Chewy… De 1996 à 2003, de l’Angleterre au Japon, les Lausannois avaient brandi avec verve l’étendard d’un rock suisse décomplexé. Premiers rockers de leur génération à s’exporter fort et loin, ils avaient ouvert la voie à la déferlante qui a suivi : Favez, Honey for Petzi, etc… Dissout en 2003 – on pensait que c’était pour de bon –, le quatuor revient en 2011, et en grande forme.
Dans son chez lui, entouré de ses quinze guitares, le songwriter Gregory Wicky, cœur de Chewy, n’avait jamais cessé de pondre ses petits œufs d’or mélodiques. Après deux albums sous le nom de Pendleton, son projet solo aux soins boisés, bien accueilli par la critique mais au succès plus confidentiel, il se dit que c’est finalement trop bête de garder tout ça pour lui. Il ramène le bassiste «historique» de Chewy, Christophe Roduit, et s’entoure de deux nouveaux venus, Sandro Lisci et Guillaume Conne, multi-instrumentistes de talent, connus par ici pour leurs extravagances soniques au sein de Rosqo. Ensemble, en studio, ils ont posés leurs doigts de fée sur 10 nouvelles chansons. A petites touches de pianos, grands fracas de toms, rivières de basses et de guitares… Le résultat, l’album « Bravado ! », célèbre leur amour pour les classiques du rock anglo-saxon, des Beatles à Neil Young, de Weezer à Wilco."
Chewy (ch) rock
"En 1998, Louis-Jean Cormier (guitare et chant), Stéphane Bergeron (batterie), François Lafontaine (claviers), Martin Lamontagne (basse) et Julien Sagot (percussions et voix) fondent Karkwa. Et se fédèrent autour d’un rock exigeant qui, déjà, va voir ailleurs. En 2003, premier album, « Le Pensionnat des Établis ». Succès critique au pays. En 2005, « Les Tremblements s‘immobilisent » lui succède, et ça bouge, question récompenses: trois Félix, dont celui de la chanson. C’est le moment de dire que ces jeunes gens sonnent comme du Godspeed You! Black Emperor acoustique produit par Gérard Manset.
En 2008, ils soufflent leurs dix bougies avec « Le Volume du Vent », disque influencé par Steve Reich et Philip Glass. Suit une avalanche de prix, par chez eux. En Europe, pas grand-chose. Jusqu’à ces « Chemins de Verre », en partie enregistré à Paris, qui remporte le Prix Polaris (meilleur album de l’année au Canada) en 2010: les premiers francophones à obtenir ce sésame succèdent à Patrick Watson et Caribou. Le disque nous parvient enfin de ce côté-ci de l’Atlantique.
On y trouve disséminés, selon les interprétations, du Arcade Fire coaché par le père Fouras pour partir à l’aventure sous la pluie; du Bon Iver sous un soleil d’été, pour les fans d’amour estival bancal; du Radiohead plus lyrique que jamais, période « Ok Computer ». Karkwa s’affirme avec ce disque comme l’un des groupes francophones les plus intenses du moment, et leur retour à Genève s’annonce comme un des événements de ce mois.
Dans la saga du rock romand, il y a eu un avant et un après Chewy… De 1996 à 2003, de l’Angleterre au Japon, les Lausannois avaient brandi avec verve l’étendard d’un rock suisse décomplexé. Premiers rockers de leur génération à s’exporter fort et loin, ils avaient ouvert la voie à la déferlante qui a suivi : Favez, Honey for Petzi, etc… Dissout en 2003 – on pensait que c’était pour de bon –, le quatuor revient en 2011, et en grande forme.
Dans son chez lui, entouré de ses quinze guitares, le songwriter Gregory Wicky, cœur de Chewy, n’avait jamais cessé de pondre ses petits œufs d’or mélodiques. Après deux albums sous le nom de Pendleton, son projet solo aux soins boisés, bien accueilli par la critique mais au succès plus confidentiel, il se dit que c’est finalement trop bête de garder tout ça pour lui. Il ramène le bassiste «historique» de Chewy, Christophe Roduit, et s’entoure de deux nouveaux venus, Sandro Lisci et Guillaume Conne, multi-instrumentistes de talent, connus par ici pour leurs extravagances soniques au sein de Rosqo. Ensemble, en studio, ils ont posés leurs doigts de fée sur 10 nouvelles chansons. A petites touches de pianos, grands fracas de toms, rivières de basses et de guitares… Le résultat, l’album « Bravado ! », célèbre leur amour pour les classiques du rock anglo-saxon, des Beatles à Neil Young, de Weezer à Wilco."
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20:30 concerts 21h |
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| 20.- / 10.- (membres PTR) | |
| www.petzitickets.ch et à Sounds Records (8 avenue du Mail – Genève) |
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Ajouté
par michel le 31 octobre 2011