Devant un minuscule cours d’eau, que fait le bourricot ? Il se cabre et refuse d’avancer. Chez l’homme c’est parfois la même chose, a dû penser Alfred de Musset en écrivant cette brève pièce en un acte, sa toute dernière, et pas la plus connue. Pourtant, L’âne et le ruisseau (1855) s’avère un petit bijou de lucidité et de cruelle mélancolie : un baron timide et romantique doit épouser une comtesse. Mais voilà, le cœur n’y est pas, et le baron rechigne...
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