Dans notre tradition figurative, représenter la réalité, c’est s’en tenir aux données visuelles, c’est-à-dire garder ses distances, reporter sur la feuille ou sur la toile les silhouettes, les périphéries des corps, les ombres et les lumières telles qu’elles nous apparaissent en vis-à-vis – une performance que la photographie accomplit exhaustivement. Tel n’est évidemment pas le propos d’Anne-Marie Agilé Gbindoun. Non qu’elle opte pour l’abstraction,...
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