Flore, Tabou, Sartre, Queneau et les autres. Qui se souvient aujourd’hui de ces lieux et de ces noms? Lieux de culture, berceaux du jazz, noms de rêveurs lucides d’un monde nouveau, qui se rappelle leur ironie mordante et la contestation qui les habitaient? Boris Vian était de ceux-là. Mort il y a 50 ans, ce trompettiste, auteur et chanteur, compère d’Henri Salvador, importateur du rock en France, reste un poète décalé, dégainant aussi bien le solo de jazz que le polar. Aujourd’hui,...
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